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Mangeons bio et de saison

3 minutes de lecture

Pourquoi préférer le lait bio au lait non bio ?

Lait bio, lait conventionnel, lait non bio, lait sans OGM, lait sans pesticides... difficile pour les consommateurs de s'y retrouver devant la multiplicité des termes en matière de consommation laitière. Pourtant, toutes ces appellations correspondent dans la pratique, à des gestions bien différentes des fermes pour les agriculteurs du secteur laitier. Tout de suite, on vous explique toutes les subtilités entre production laitière biologique et non biologique.

Lait bio : quelle différence avec du lait conventionnel ?

Le lait bio et le lait conventionnel -ou lait non bio- se distinguent principalement par leur mode de production. Des cahiers des charges, aux chartes de valeurs, les différences de réglementations entre ces deux types de lait sont incommensurables. So.bio fait le point.   

Qu’appelle-t-on « lait bio » ?

Selon l’Agence Bio, le lait bio, c’est avant tout un lait produit dans des conditions d’élevage de vaches particulièrement respectueuses des valeurs portées par l’agriculture biologique. Plus naturel qu’un lait non bio, le lait biologique est réputé plus sain pour la santé. Pourquoi ? Soumis à une charte des valeurs du bio et à un cahier des charges bien plus strict, le lait biologique est notamment garanti sans OGM ni pesticides. C’est également une production plus attentive au bien-être animal. Moins d’étables et plus de pâturage, c’est aussi un des engagements pris par les éleveurs de la filière laitière biologique. 

Lait bio : un cahier des charges plus strict

Les producteurs de lait bio sont soumis, au niveau national comme international, à des réglementations infiniment plus strictes. Dernièrement, le cahier des charges de l’agriculture biologique s’est encore durci avec l’édiction d’un nouveau règlement européen (1). En agriculture biologique, tout élevage bio laitier est ainsi tenu :

  • d’améliorer les conditions d’élevage de leurs vaches laitières : plus de lumière, d’air et d’espace dans les étables ; davantage de temps pour pâturer ; des veaux nourris au lait maternel pendant au moins 3 mois ou, à défaut, avec des poudres exemptes de matière végétale et d’additif ;

  • à une gestion de l’exploitation plus écologique : un nombre de vaches plus limité ; une rotation des cultures favorisant le développement d’écosystème ; l’utilisation de médecines douces plutôt que l’administration d’antibiotiques.  

Lait bio : pourquoi le préférer à du lait non bio ?

Du fait des mesures concourant à sa production, le lait biologique est généralement présumé plus bénéfique et moins toxique sur bien des plans. Favorable à la santé du consommateur, au bien-être de l’animal et à l’écologie, la filière biologique a de quoi séduire. Et pourtant…

Le lait bio, un lait présumé moins toxique

À l’instar de toute production de la filière biologique, les pesticides de synthèse sont interdits en exploitation laitière biologique. Et pour cause : herbicides, fongicides ou insecticides, ces produits s’avèrent toxiques pour les humains, les animaux et les végétaux. Maladie ou pollution, ces substances chimiques de synthèse provoquent des effets délétères qui ont pu légitimer un temps les OGM. En effet, les OGM, ou « organismes génétiquement modifiés » sont notamment utilisés en agriculture pour renforcer la résistance des cultures. Et, de fait, la productivité des exploitants agricoles. Or, l’éventualité de « contamination croisée » rend l’utilisation de ces organismes dangereuse pour la biodiversité des écosystèmes actuels.

Le lait bio, un lait aux bienfaits présumés supérieurs

Nombreux sont les partisans de l’alimentation biologique à prôner les valeurs nutritionnelles du lait bio. Nonobstant le fait que ces allégations soient plus théoriques que scientifiques, la filière biologique n’en reste pas moins davantage bénéfique. Un bénéfice qui se retrouve sur bien des plans, dont les plus importants : la santé et l’écologie. Du lait bio pour toute la famille aux poudres de lait bio pour bébé, tout consommateur trouvera à apprécier les valeurs de la filière biologique. Autrement dit, des produits exempts de produits toxiques, et qui respectent aussi bien la santé humaine, qu’animale ou végétale.

Le lait bio en crise  

Malgré ses bienfaits manifestes, le lait bio ne semble pas avoir le vent en poupe. En cause ? La non prise en compte d’un principe de base en économie : l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché. Nombreux sont les professionnels du secteur laitier –coopératives laitières, laiteries et exploitations- à s’être récemment convertis au bio. Des professionnels trop nombreux, en vérité, par rapport aux besoins exprimés par les consommateurs. Lesquels auraient d’ailleurs manifesté ces dernières années, moins d’intérêt pour les produits d’origine biologique, que pour ceux locaux. A moins donc que les comportements alimentaires ne soient drastiquement modifiés, la situation ne semble pas prête de s'améliorer. Le CNIEL (2) ayant en effet estimé la croissance nationale de la production laitière biologique pour 2022 à 110 millions de litres. Et c’est pourquoi la filière bio et l’agence bio ont décidé de lancer une campagne de promotion. Sans compter l’application de mesures impliquant l’obligation de produits biologiques d’origine laitière dans la restauration collective.

Chez So.bio nous considérons que c’est à la bio de s’adapter au consommateur et non pas l’inverse. Vous avez des questions ou souhaitez nous donner votre avis ? N’hésitez pas à venir en discuter en magasin, nos experts de la bio sont à votre écoute.

 

(1)  Règlement Européen (UE) 2018/848 Applicable depuis le 1er janvier 2022 et relatif aux « règles à suivre concernant la production, la transformation, la distribution, l’importation, le contrôle et l’étiquetage des produits biologiques. »

(2)  CNIEL - Centre national interprofessionnel de l'économie laitière.

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